mardi 16 février 2016

Monoxyde de carbone = Danger

Le saviez-vous?

Au Québec, on dénombre des centaines d'intoxications au monoxyde de carbone (CO), et plus de quinze sont mortelles. Ce chiffre est d'autant plus inquiétant qu'il est à la hausse. Fin janvier, les médias faisaient état du cas de Célia, cette petite fille qui a réussi à sauver sa famille.

Par ce billet, je souhaite attirer l'attention sur ce problème de santé publique encore méconnu.  

Le monoxyde de carbone est un gaz inodore et incolore. Il est "produit lorsqu'un véhicule ou un appareil brûle un combustible comme l'essence, l'huile, le gaz naturel, le kérosène, le propane et le bois" (Cf. Définition Sécurité publique du Québec). Selon Santé Québec, 2/3 des ménages ont au moins une source de CO dans leur environnement et moins de 1/3 de ces ménages ont un avertisseur de CO. Insuffisant, vous en conviendrez !




Reconnaître une exposition au CO pour mieux réagir 

Inodore et incolore, le monoxyde de carbone est impossible à détecter soi-même. Toutefois, certains signes peuvent attirer notre attention. On soupçonne une intoxication au CO, quand on ressent les symptômes suivants : des maux de tête, des nausées, un étourdissement, des vomissements et l'évanouissement en cas de sévère intoxication.



Les réflexes à adopter en cas de soupçon d'intoxication au CO sont :
  • quitter la pièce,
  • contacter le 911 ou appeler le centre anti-poison du Québec au 1 800 463 5060,
  • attendre l'avis des pompiers avant de réintégrer le lieu concerné.

Prévenir pour se protéger
Selon les directives du Code national du bâtiment du Québec, un déctecteur de monoxyde de carbone doit être installé si l'habitation comporte un appareil à combustion tel qu'un poêle à gaz ou un foyer, ou s'il existe un "accès direct entre la maison et un garage de stationnement intérieur".

Face à la hausse des cas d'intoxications au CO, certaines régions comme la Lanaudière incite les municipalités à rendre obligatoire l'installation de ces détecteurs. Bien que salutaire, cette mesure gagnerait en efficacité si elle est accompagnée de campagnes de sensibilisation.

Bien entendu, il y va aussi de notre responsabilité de faire vérifier nos appareils (chauffage d'appoint, poêle à bois, chaudière, chauffe-eau, cuisinière) par des professionnels et nous assurer d'une bonne aération de nos habitations.




Où se procurer les détecteurs de monoxyde de carbone 

Différent d'un avertisseur de fumée, le détecteur de monoxyde de carbone est en vente chez Canadian Tire, Rona, etc. Qu'il soit numérique, portatif ou combiné à des détecteurs de fumée, l'appareil doit être "conforme à la norme CAN/CSA-6.19, et être muni d'une alarme intégrée. Son coût varie de 30 à une centaine de dollars.

mercredi 3 février 2016

Pause numérique ou pas !

Au détour d'un de mes zapping télé, j'ai découvert les Digital Detox. Fondé par Levi Felix, les Digital Detox militent en faveur d'une consommation responsable des téléphones intelligents et des technologies. 

Pour ce faire, ils proposent différentes activités permettant de s'intéresser à autre chose qu'à son cellulaire :  la peinture, le tricot, .... Dans ce documentaire diffusé sur Télé Québec, un journaliste nous relate sa pause numérique de 90 jours. Expérience qui le mènera de Paris en Californie en passant par Séoul. Un véritable défi ! 

Dans le même esprit, est né en 2010, le "National day of unplugging" (la journée nationale de la déconnexion). Dina Mann, présidente du mouvement, invite le public à se débrancher de temps à autre. A ce propos, a lieu chaque année, 2 journées nationales de déconnexion. Les prochaines sont prévues pour les 4 et 5 mars. Pour le fun, vous pouvez inciter vos ami(es) à relever le défi : I unplug to...(libre à chacun d'écrire ce qui le tente). Pour ma part :




Sommes-nous devenus infobèses? 

L'avancée des technologies numériques a fortement contribué à modifié notre consommation d'information et notre rapport aux autres. Nos interactions sociales sont marquées par l'utilisation de nos "outils d'interactions solitaires" (téléphones, tablettes et ordinateurs). Les statistiques montrent qu'en France, un adolescent passe 4h30 en moyenne par jour sur internet versus 7 à 8h en Amérique. De même, un cadre Français reçoit en moyenne 50 courriels par jour, 70% vérifie leurs courriels toutes les 5 minutes et 1 salarié sur 2 est victime d'infobesité.

L'addiction aux appareils mobiles se fait lentement mais surement. A ce sujet, les chiffres sont impressionnants : 2.5 millions de posts Facebook par jour, 72 heures de vidéos youtube sont déposées chaque jour, 4 millions de recherches google faites par mois. En 2013, près de la moitié des 35 millions de Canadiens se sont connectés chaque jour sur Facebook (Cf. article Radio Canada International sur la consommation des Canadiens). 

Force est de constater le flux continu d'informations dans lequel nous évoluons. Aussi, comment trouver le juste milieu vis à vis de ce"mal nécessaire"? Comment développer une forme de distanciation vis à vis de ce "mal nécessaire"?

Soigner le mal à la racine

En France, des maisons d'hôtes proposent des séjours "pause numérique". Des services à la carte sont offerts et les forfaits adaptés aux besoins des clients. Dans le même esprit, l'application Flipd vous permet de modérer l'utilisation de votre téléphone. Se déconnecter momentanément des applications et continuer à recevoir ses messages et appels : tel est le champ d'application de Flipd. C'est également un bon rempart pour limiter l'utilisation des applications sur votre téléphone et sur celui de vos enfants. A Séoul, la clinique Gangnam Eulji Hospital est la première du genre à soigner la dépendance aux jeux vidéos.

Après le documentaire, je choisis de tester mes ami(es) à chaud. Voici un aperçu de leurs réponses : je ne peux me déconnecter, je dors avec mon téléphone, je passe beaucoup de temps sur Facebook, Viber, Imo, WhatsApp; je n'arriverais jamais à me passer de l'internet; il m'est impossible de me déconnecter.

Gardons-le à l'esprit, il est juste question de modérer sa consommation numérique. Sur Canal +, vous pouvez tester votre niveau d'addiction. Défi lancé à mes collègues de classe, qui s'y lance? 

En savoir plus 

samedi 23 janvier 2016

Un hymne à la vie




Racky Diack
Il est des personnes dont le parcours vous émeut et inspire. En l'occurrence, Racky Diack dont je parle dans ce premier billet. J'ai pris connaissance de sa bouleversante histoire lors d'un témoignage télévisuel.

Avec simplicité, elle nous relate son histoire. Celle d'une jeune femme qui entre à l'hôpital pour un bouton dans le dos et en ressort une dizaine de jours plus tard... amputée d'une jambe.

A qui la faute? L'éternelle question qui revient constamment. En bonne croyante, j'aurais tendance à dire, c'est son destin, Dieu l'a ainsi voulu; mais en réalité, la faute est à cette satanée bactérie mangeuse de chair appelée infection nosocomiale .

Un exemple de courage

On ne peut rester insensible face à un tel combat. En regardant son témoignage, je me suis dit que cela pourrait arriver à chacun de nous. Que faire pour surmonter une telle épreuve?

Le plus marquant est de voir Racky se battre pour accepter son « nouveau corps ». Réapprendre à vivre, à s'aimer. J'ai regardé son reportage avec beaucoup d'admiration. J'y ai vu une personne positive au visage radieux qui nous insuffle une véritable leçon de vie.

Dans son témoignage diffusé sur la LCN, elle souligne le fait de ne plus pouvoir s'adonner à sa passion : le basket-ball. Toutefois, elle est devenue entraîneuse de jeunes filles. Ce qui lui permet d'allier passion et plaisir.

Racky la battante croque la vie à pleine dent. Après avoir été mannequin pour Benetton, elle est aujourd'hui photographe de mode. A travers ses clichés, elle « veut aller chercher des mannequins, des belles femmes, mais surtout autre chose que le physique ».

Racky Diack, l'amazone des temps modernes se raconte « pour ne pas oublier ». Découvrez son histoire dans son livre à cloche pied, publié aux éditions Michalon en 2015.