Notre consommation de l'espace numérique est fulgurante. Cependant, qu'avons nous prévu pour la mise en sécurité de nos données numériques en cas de decès? Je me suis faite la réflexion car mon petit frère s'est récemment fait pirater son compte Facebook. Ce qui va s'en dire, plus d'accès à son compte et impossibilité de protéger ses données. Suite à cela, j'ai farfouillé les paramètres de comptes des réseaux sociaux pour connaître les dispositions de protection de nos données numériques de notre vivant mais surtout après le décès.
Que dit la loi sur la protection de nos données numériques?
Au Canada, un fonds du Programme des contributions a été octroyé le 21 avril par le commissaire à la protection de la vie privée. Objectif, appuyer de grands enjeux tels que la protection des données numériques après la mort. Les chercheurs travaillent sur les mesures à adopter pour contrôler son identité numérique après la mort. Comment faire exercer son souhait quant à ses données personnelles en ligne?
En France, les Députés ont voté le "droit à la mort numérique". << ce nouveau droit permet à toute personne d'organiser, de son vivant, les conditions de conservation et de communication de ses données à caractère personnel après son décès.>>
Depuis 2012, Bruxelles a proposé une nouvelle directive imposant <<l'oubli numérique>> et applicable dans l'Union Européenne. Objectif, garantir aux citoyens européens le droit d'obliger les réseaux sociaux à supprimer toutes les données personnelles d'un proche décédé.
Quid de la mort numérique sur les réseaux sociaux
Un rapport de l'Institut Info-Patrimoine publié en avril 2012 annonce que sur 1 milliard de membres facebook, 30 millions seraient décédés.
Facebook permet de désigner un légataire pour gérer votre compte en votre absence. Le réseau social offre la double option de : supprimer son compte et/ou le modifier en mémorial pour ses proches et amies. Sur Twitter, vous pouvez fermer le compte d'un proche décédé en remplissant ce formulaire. Bien entendu, il faut fournir des preuves de lien de parenté et de décès de la personne concernée. Quant au géant Google, il est offert aux internautes désigner un gestionnaire de compte inactif. Vous pourrez aussi remplir le formulaire de testament numérique.
Petite précision, les conditions d'utilisation d'Apple ou Amazone interdisent la transmission de vos données (numériques, vidéos, photos) à un proche en cas de décès.
Se préparer autrement
Des sites internet spécialisés comme SocialMausoleum, ou Laviedapres proposent des dispositions pour se protéger. Leur service s'étend de la sauvegarde des données numériques à un leg en passant par la suppression des comptes sur les réseaux sociaux. Précisons que certains des services proposés sont payants.
Selon moi, la meilleure protection est et demeure nos proches. De la même manière, nous pensons à léguer nos biens physiques, nous devrions en faire de même pour nos biens numériques. Aussi désigner un légataire permet de se protéger et protéger ses proches.
Un rapport de l'Institut Info-Patrimoine publié en avril 2012 annonce que sur 1 milliard de membres facebook, 30 millions seraient décédés.
Facebook permet de désigner un légataire pour gérer votre compte en votre absence. Le réseau social offre la double option de : supprimer son compte et/ou le modifier en mémorial pour ses proches et amies. Sur Twitter, vous pouvez fermer le compte d'un proche décédé en remplissant ce formulaire. Bien entendu, il faut fournir des preuves de lien de parenté et de décès de la personne concernée. Quant au géant Google, il est offert aux internautes désigner un gestionnaire de compte inactif. Vous pourrez aussi remplir le formulaire de testament numérique.
Petite précision, les conditions d'utilisation d'Apple ou Amazone interdisent la transmission de vos données (numériques, vidéos, photos) à un proche en cas de décès.
Se préparer autrement
Des sites internet spécialisés comme SocialMausoleum, ou Laviedapres proposent des dispositions pour se protéger. Leur service s'étend de la sauvegarde des données numériques à un leg en passant par la suppression des comptes sur les réseaux sociaux. Précisons que certains des services proposés sont payants.
Selon moi, la meilleure protection est et demeure nos proches. De la même manière, nous pensons à léguer nos biens physiques, nous devrions en faire de même pour nos biens numériques. Aussi désigner un légataire permet de se protéger et protéger ses proches.
Voilà un billet particulièrement intéressant sur un sujet auquel bien peu d'entre nous songent. On pense bien trop souvent à nos biens matériels lorsqu'il s'agit de testament, mais maintenant il faut aussi penser à la façon de disposer de nos biens numériques. Tu poses une belle réflexion sur une réalité toute récente. On n'aime pas penser à ce genre de chose, mais il faut bien s'y forcer, "au cas où".
RépondreSupprimerAriane
Tu as raison de le souligner, nous devons y penser avant qu'il ne soit trop tard. Pour ma part, j ai choisi mes légataires. Une de mes soeurs m a fait rire en me disant : j ai reçu un message de facebook. C est quoi cette histoire de personne de confiance?" j ai ri et lui ai suggéré d en faire autant. L'avantage sur facebook est qu'en cas de piratage de ton compte, un code te permettant de le récupérer est envoyé aux personnes choisies. Formalité de 30 secondes qui en vaut le détour.
RépondreSupprimerMerci de votre participation Saran. Bonne chance pour la suite !
RépondreSupprimer;-)
PL